Lieutenant Armand Lambin de Combremont
Le lieutenant Armand Lambin de Combremont, Menton, officier de cavalerie dans l'armée royale de Belgique, fut le chef du G.M.4 du maquis de l'Oisans.
"Le combat des Grandes Rousses" (1964) est un récit signé du chef qui a commandé l'action, le chef du G.M.4 et préfacé par le chef du secteur 1, le capitaine André Lanvin-Lespiau.
Six heures de combat acharné, six heures de guerre indécise dans la montagne face à une compagnie allemande renforcée : un récit d'homme de guerre, de chef, avec le coeur et les tripes. Sans emphase.
Extraordinaires de simplicité et de véracité, les mots de celui qui y était : des faits. Pas de fumée, pas d'idée fumeuse.
Elisabeth Rioux-Quintenelle
Elisabeth Rioux-Quintenelle, Marianne, fut infirmière du Maquis de l'Oisans.
Élégie pour cinq amies : Gisèle Khone, Cécile Arnaud, Madeleine Pardé (soeur d'Émile), Simone Voisin-Smith et elle. Ce texte fut écrit après la triste "journée du souvenir" du 22 juin 1997.
(Merci à qui nous fournira un scan de meilleure qualité).
Aimé Petrelli
Aimé Petrelli fit partie de la section Pelletier. Cette section fut la première à être opérationnelle. Le capitaine Lanvin savait compter sur son chef et ses hommes entraînés pour les coups les plus durs et les actions les plus audacieuses.
C'est une chance de découvrir ce témoignage "carnet de route dans la résistance et dans l'armée jusqu'à ma démobilisation" et de pouvoir y trouver des récits qui démontrent une fois encore que le maquis de l'Oisans agissait comme une unité militaire et développait une vraie tactique.
Gérard Langlois
Gérard Langlois appartint au G.M.3 - Section Porte. "Guerre et Maquis" est un témoignage qu'il donna à Uriage le 9 juillet 2001.
André Volait
André Volait était issu d'une fratrie de 8 enfants. Leur mère, Marie Volait, fut une mère de famille exceptionnelle et une femme très engagée dans l'éducation et le patriotisme. Une rue et un square portent son nom à La Tronche (38) ville où veuve, elle est venue s'installer avec ses enfants en 1934, décidant de quitter Lauzanne, leur ville d'origine.
André et ses frères Pierre et Maurice (Porte), officier d'active, cadet de Saumur et chef de la section Porte, rejoignirent très vite le maquis de l'Oisans. Les deux premiers, s'engagèrent ensuite pour la durée de la guerre au sein de la 9ème Division d'infanterie coloniale (9ème DIC) et poursuivirent le combat jusqu'à la libération complète de la France. Ils ont tous les deux été blessés pendant cette campagne.
André Volait relate son histoire dans ces pages intitulées Carnet de bord d'un jeune soldat de 2ème classe.
(Photo : André Volait à droite et Pierre Volait à gauche).
Roger Collomb
Roger Collomb a rejoint le maquis de l'Oisans après avoir commencé ses actions de Résistance dans le mouvement Combat. il a été affecté à la section Porte du GM3. Reconnu pour ses capacités au commandement, il a vite été nommé chef de groupe. C'esrt samère, très impique également, qui broda le fanion de la section Porte.
Avec son document Un ancien résistant se souvient, il apporte des faits appuyés par des témoignages ou certifiés par ses chefs.
André Baroz
Dans son discours de réception à l'académie delphinale, André Baroz (GM3 - Section Porte) revient longuement sur son passé d'éclaireur de France et sur sa vie au maquis.
Anonyme
Biographie du Médecin-lieutenant Émile Pardé, responsable du poste de secours du groupe mobile n°3. Il a été tué au pré d'Ornon près du Lac du Poursollet au cours de l'attaque d'une compagnie allemande le 13 août 1944. Le lieutenant Pardé est tombé avec cinq membres de la section Porte, bousculée et dix maquisards de la section Marceau qui après avoir tenté de soutenir la section Porte, tombèrent entre les mains des Allemands qui les ont torturés et assassinés le 19 août à Livet.
Robert Mulot
Robert Mulot est rentré au maquis en 1944. Il combattit au sein de la section Marceau de GM3.
Le récit "être jeune entre 1939 et 1945" qu'il nous livre ici est à l'image du jeune qu'il fut, simple et sans détour.
Robert Mulot a été longtemps porte drapeau de la section de Paris. A son décés en 2008, c'est Patrick , son fils , qui a pris la relève à la section de Paris
Monsieur Flusin
Monsieur Flusin fut pendant la guerre directeur de l'Institut d'Électrochimie et d'Électrométallurgie.
Allocution prononcée le 29 novembre 1944 dans cette école où Jean Bistési mourut pour la France le 29 novembre 1943, à l'occasion de l'inauguration d'une plaque dévoilée le jour du premier anniversaire de la mort de ce résistant.
Pierre Gandit
Pierre Gandit fut maire de la Garde-en-Oisans. Dans ce récit, il narre ce que subit la ville en 1944 de la part des Allemands. Certes, ce village n'était pas dans le secteur 1, mais il est en Oisans. C'est pourquoi nous vous proposons de découvrir ce triste épisode, d'autant que Pierre Gandit est passionné par l'histoire du maquis de l'Oisans.
Commandant Albert Reynier
Le commandant Albert Reynier, Vauban, fut le chef du département de l'Isère (LP p.15).
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Commandant Albert de Seguin de Reyniès
Le commandant Albert de Seguin de Reyniès, Sylvain, fut le chef militaire départemental de l'Isère jusqu'à son arrestation par la Gestapo en mai 1944. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Biographie (Grenoble).
Général Alain Le Ray
Le général Alain Le Ray, Bastide ou Fréval, fut le chef de l’Armée secrète en Isère à partir de mai 1944 (LP p.15).
Le 8 février 1996, il signe la préface du livre d’Élisabeth Rioux-Quintenelle, Marianne, infirmière du Maquis de l’Oisans intitulé "la guerre sans arme" (voir notre page Ouvrage).
Le général Le Ray qui aura connu tant d’hommes et de femmes dans ses commandements, n’était pas tenu de rédiger cet hommage à Marianne : appuyé et sincère, il sort de l’ombre et met en avant une femme qui avait fait plus que son travail dans le Maquis et même après, puis était retournée mener sa vie, sans bruit et sans ambages, ce qui était déjà en soi une leçon de vie.
Qu’il soit remercié.
Commandant Rodie
Le commandant Rodie était sensé représenter Bastide dans l'Oisans à partir du 31 juillet 1944 en cas d'attaque allemande (LP p.129).
Dudule
Dudule fut le chef du 2ème bureau départemental (LP p.272).
Lieutenant Dubois
Le lieutenant Dubois fut au 2ème bureau départemental de l'Île Falcon (38).
Lieutenant Perle
Le lieutenant Perle fut un agent de liaison du chef départemental (LP p.107).
Vize
Vize ou Vise était un "sous-fifre" (sic) du 2ème bureau départemental (LP p.272).
Il était le chauffeur du lieutenant Dubois.
Commandant Louis Nal
Le commandant Louis Nal, Brunet, fut le chef du 5ème Bureau départemental (LP p.15).
Il est l'auteur de La bataille de Grenoble, éditions des deux miroirs, Paris, 1964.
Aspirant Riquet
L'aspirant Riquet fut l'adjoint du commandant Brunet, chef du 5ème Bureau départemental (LP p.15).
Monsieur Bonasse
Monsieur Bonasse servit au 4ème bureau de la subdivision militaire de Grenoble (LP p.52).
Capitaine Veau
Le capitaine Veau fut membre de l'Armée secrète à la Viscose (LP p.61).
A tergiversé puis a refusé de rejoindre la Maquis de l'Oisans le jour J.
A trouvé une mort glorieuse devant Lyon après la libération de Grenoble.
Le maquis du Vercors
Le maquis du Vercors fut effondré le 24 juillet 1944. La volonté farouche du capitaine Lanvin-Lespiau fut dès lors de venger ce maquis.
Colonel Hervieux
Le colonel Hervieux fut le chef militaire du Vercors. Il fut remercié pour son apport d'armement et de munitions (LP p.101).
Colonel Bayard
Le colonel Bayard fut remercié pour son apport d'armement et de munitions (LP p.101).
Adrien Conus
Adrien Conus, Capitaine Volume, fut officier d'artillerie coloniale. Planteur en A.E.F., il partit volontaire avec les premiers F.F.L. A fait toutes les campagnes F.F.L. : Érythrée, Bir-Hakeim, etc.
Parachuté au Vercors, il fut attaché à l' État-major de Bayard.
Le 2 août 1944, arrive au Maquis de l'Oisans.
Il a été fait compagnon de la Libération (voir biographie ici ou là).
Marius II
Marius II fut intendant du maquis du Vercors et a bien aidé Le Moco au lancement du secteur 1 (LP p.29).
Clément
Clément fut remercié pour son apport d'armement et de munitions (LP p.101).
Joseph Perrin
Joseph Perrin, Paradis, était chef du sous-secteur de Bourg d'Oisans du secteur 5.
Pons
Pons était intendant du Secteur 5 (LP p.86).
Belon
Belon était présent au 14 juillet (LP p.103).
Roudier
Roudier était présent au 14 juillet (LP p.103).
Lieutenant Benjamine
Le lieutenant Benjamine était officier d'active au 159ème Régiment d'infanterie alpine.
Le 15 juin 1944, il rejoint le maquis et prend le commandement de la compagnie de mitraille.
Le 21 juin 1944, il est muté au Secteur 5 (LP p. 65).
Le 30 juillet 1944, il met sur pied des sections de réserve (LP p.129).
Capitaine Marquet
Pseudo : Margot.
Le capitaine Margotte était du Secteur 5 et se trouvait à Bourg d'Oisans. Il venait d'arriver le 30 juillet 1944 (LP p.129).
Orthographié Margotte dans LP.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Lieutenant Robert
Le lieutenant Robert fut adjoint du colonel Jules et du capitaine Mugnier (LP p.118).
Capitaine Mugnier
Le capitaine Mugnier était Présent au 14 juillet (LP p.103).
Successeur du colonel Jules, il fut chef du Secteur 5 et en place le 16 juillet 1944.
Le 20 juillet 1944, disparaît au retour d'une mission dans le Vercors.
Colonel Jules
Le colonel Jules fut officier d'aviation et chef du Secteur 5 (LP p. 21). N'est plus en place le 16 juillet 1944.
Maquis de la Maurienne
Le maquis de la Maurienne a bénéficié de nombreux parachutages.
Le 1er août 1944, est toujours dans la clandestinité.
Marc
Marc fut le chef de la section auto du Maquis du Grésivaudan (LP p.116).
Lieutenant Girardini
Le lieutenant Girardini fut un des anciens chefs du sergent Pierre Perrolino.
Il passa voir ce sous-officier au maquis de l'Oisans le 17 juin 1944 et accepta de l'y laisser avec son ancienne équipe car son Maquis à lui n'existe plus en Maurienne (LP p.56).
Capitaine Villon
Le capitaine Villon était officier de l'artillerie coloniale.
C'est ainsi qu'il était devenu un ami du capitaine André Lanvin-Lespiau. Le 6 août 1944, ils se retrouvent au col de la Croix de Fer.
Il fut responsable de l'Armée secrète en Maurienne.
Jean Berfini
Jean Berfini, capitaine Dax, fut le chef de la compagnie Dax.
Il remplaça Évreux à la tête du secteur 6 début 1944.
Georges Manusset
Georges Manusset, capitaine Bernard, fut le chef de la Compagnie Bernard du secteur 6, près des Sept-Laux.
Capitaine Étienne Poiteau
Le capitaine Étienne Poiteau, Capitaine Stéphane, fut le chef de la Compagnie Stéphane du secteur 6, maquis du Grésivaudan.
Son unité forçait l'admiration du capitaine André Lanvin-Lespiau (LP p 29).
La liaison entre le secteur 1 et la compagnie Stéphane était un impératif pour le lancement du maquis du secteur 1.
Biographie sur le site de la promotion de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr qui porte son nom.
Alphonse Manhaudier
Alphonse Manhaudier, commandant Évreux, fut le chef du secteur 6 (LP p. 65) :
"Le secteur 6 nous dépanna en subsides et en vivres, nous permettant de démarrer. Que le cher Evreux en soit ici cent fois remercié" (LP p. 24).
Chantiers de jeunesse
De nombreux chefs Salvi, Vallat, Bayoud, Thevenu, Moustey, Loutil, Thérèse, Fayol, etc. s'étaient ralliés d'enthousiame au Maquis tout en restant membres des Chantiers de jeunesse (LP p.24).
Le groupement 12 avait son PC à Péage de Vizille et des unités réparties dans le secteur dont le camp de Luitel occupé plus tard par les FTP, les Gorges de Séchilienne ou encore Laffrey.
Tout était prêt pour que ce groupement des chantiers de jeunesse rejoigne le Maquis dans le Taillefer le jour J. Mais il fut envoyé dans les Landes. Malgré cela, plusieurs chefs réussiront à traverser la France pour venir se battre avec le Maquis. Cinq d'entre eux y laisseront la vie (Loustil, Thérèse, Barbusse, Ollive et Bouille).
Le Groupement 12 rejoindra les FFI comme unité constituée dans l'ouest de la France et s'y distinguera dans d'apres combats. Le chef Vallat sera grièvement blessé dans la poche de Royan (LP p. 268).
Denise
Denise était agent de liaison F.T.P. de Fabre, chef F.T.P. du secteur.
Antoine Polotti
Le nom d'Antoine Polotti est cité dans le mémorial de Liberté provisoire.
Né le 21 juin 1913 en Italie, il a été tué le 17 mai 1944 tué à Fontaine (Isère).
Mort pour la France.
(Voir sa fiche sur le site "mémoire des hommes" sous le patronyme Jules-Antoine Polotti).
Bastien
Bastien était un Espagnol qui avait fait la guerre d'Espagne (était à Guadalajara) (LP p.116).
Il fut prêté comme conducteur au capitaine André Lanvin-Lespiau (LP p.116).
Pinet
Pinet était sous-officier au Maquis de l'Oisans et fut "prêté" au 9ème bataillon de F.T.P. pour leur apprendre la discipline (LP p.140).
Barbier
Barbier fut membre du 9ème bataillon de F.T.P. (LP p.140).
Ardisson
Ardisson fut membre du 9ème bataillon de F.T.P. (LP p.140).
Lieutenant Roux
Lieutenant Roux fut l'intendant du 9ème bataillon de F.T.P. (LP p.140).
Manu
Manu est un ancien bigor du capitaine André Lanvin-Lespiau à la 7ème batterie du 10ème RAC (LP p.78).
Il est le chef d'une équipe volante.
Son équipe a été sauvé dans Uriage le 3 juillet par la section Sacha (LP p.79).
Lieutenant Hector Dalmasso
Le lieutenant Hector Dalmasso, Jullien, est adjoint F.T.P. du secteur.
Puis il prend le commandant du 9ème bataillon de F.T.P.
Le capitaine Menton, commandant le GM4 du maquis de l'Oisans écrira à propos des combats d'août 1944 :
"Je peux entrer en liaison et rapidement en excellents rapports avec les FTPF qui, en vue de réaliser l’unité du commandement, sont placés sous mes ordres. Je le dois à la compréhension de tous, et en particulier du commandant de bataillon FTP, Julien, un vrai chef".
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Capitaine Jean-Paul Bourrelly
Capitaine Jean-Paul Bourrelly, Saint-Just, est localisé au Luitel depuis le 6 juin 1944.
Il commande la 2ème compagnie du 9ème bataillon de F.T.P.
Mort pour la France le 11 juillet 1944 à Gières lors de l'attaque du fort des Muriers.
Fabre
Fabre fut le chef F.T.P. du secteur.
Il fut arrêté et disparut le 11 juillet 1944.
Lieutenant Bonne
Le lieutenant Bonne fut le successeur vichyssois du capitaine André Lanvin-Lespiau à la tête de la 14ème Compagnie indochinoise des G.M.I.C.R. de Jarrie (LP p.78).
Malgré les ordres reçus, il n'a pas rallié le Maquis le jour J.
Adjudant Baste
L'adjudant Baste était sous-officier à la 13ème Compagnie indochinoise des G.M.I.C.R. de Pont-de-Claix.
Malgré les ordres reçus, il n'a pas rallié le Maquis le jour J.
Médecin-lieutenant Larognure
Le médecin-lieutenant Larognure était officier à la 13ème Compagnie indochinoise des G.M.I.C.R. de Pont-de-Claix.
Malgré les ordres reçus, il n'a pas rallié le maquis le jour J.
Lieutenant Thibert ou Thibot
Lieutenant Thibert ou Thibot était officier à la 13ème Compagnie indochinoise des G.M.I.C.R. de Pont-de-Claix.
Malgré les ordres reçus, il n'a pas rallié le maquis le jour J (LP p. 268).
Capitaine Boulette
Capitaine Boulette était membre de l'armée secrète (LP p.61) et officier à la 13ème Compagnie indochinoise des G.M.I.C.R. de Pont-de-Claix.
Malgré les ordres reçus, il n'a pas rallié le maquis le jour J (LP p. 268).
Monsieur Fit
Monsieur Fit fut le propriétaire de l'unique café-restaurant d'Ornonet un "hôte merveilleux" (LP p. 40).
Monsieur Vague
Monsieur Vague se mit à la disposition du Maquis le 26 juillet 1944 (LP p.121).
Monsieur Haigles
Monsieur Haigles était ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Le 26 juillet 1944, il se mit à la disposition du Maquis (LP p.121).
Monsieur Barde
Monsieur Barde était le directeur général des V.F.D. Le 26 juillet 1944, il mit à disposition du Maquis, tous ses services dont le gas-oil (LP p.121).
Monsieur Boyaud
Monsieur Boyaud était le directeur des Etablissements Dalbert. Le 26 juillet 1944, il mit à disposition du Maquis, le personnel et le matériel de ses chantiers de la zone libérée (LP p.121).
Monsieur Joffre
Monsieur Joffre était entrepreneur de Rioupéroux.
Il fut un patron respectueux qui a toujours su fournir les hommes et les moyens au maquis.
Le 25 juillet, il prête le mess des ingénieurs d'A.F.C. à la Salinière, le mess des Roberts étant devenu trop petit ((LP p.121).
Éloge : (LP p. 268).
Monsieur Cal
Monsieur Cal fut un "maire parfait" d'Ornon (LP p. 40).
Riban
Riban était le maire d'Uriage, tout dévoué au Maquis.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Monsieur Boulette
Monsieur Boulette était adjoint au maire du Rivet d'Allemont (LP p. 35).
Il s'est mis spontanément et de bon cœur aux ordres du chef du maquis.
Augustin Rostaing
Monsieur Augustin Rostaing (Rostande dans LP) fut maire de Vaujany (LP p. 35) de 1931 à 1965.
Il s'est dépensé sans compter pour faciliter la tâche du maquis.
Chat
Chat était un ancien sous-officier des chasseurs et tituaire de la médaille militaire et de la croix de guerre avec trois citations.
Il était anti-communiste et donc dans son esprit anti maquis (LP p.54).
Convaincu de trahison, il n'a échappé à l'exécution que sur intervention de Paradis qui le réclama (LP p.54).
Sporka
Sporka était en lien avec une organisation d'espionnage (LP p.46).
Lieutenant Sacha
En charge de la prévôté, le lieutenant Sacha fut relevé le 17 juin 1944 par le capitaine Lanvin-Lespiau pour violence sur une prisonnière (LP p. 59).
Il était chef d'une section composée de Polonais.
Convaincu de trahison à l'encontre de la section Pelletier qu'il livra aux Allemands lors de l'attaque de Saint-Jean de Maurienne, il a été exécuté le 11 juillet 1944.
La Dédée
La Dédée était une serveuse italienne au Café du château à Vizille.
Le 8 juin 1944, elle a prévenu les Allemands de la présence du capitaine Lanvin-Lespiau à Vizille. (LP p. 38).
Elle a été exécutée le 9 juin 1944.
Femme Paterne
Le 8 juin 1944, la Femme Paterne a prévenu les Allemands d'une action du Maquis. (LP p. 37).
Elle a été exécutée le 10 juin 1944.
Guy Eclache
Voci que Lanvin écrivit sur "Esclache" (sic dans LP) :
"Notre ennemi numéro 1, ancien palefrenier du 2° R.A.A. (NDLR : Régiment d'artillerie d'Afrique), devenu lieutenant Sieber des Waffen S.S. et chef de la Gestapo à Grenoble, était très fort, mais le salaud avait une veine insolente...
Deux fois tiré déjà, deux fois raté! Briançon, Sapin s'en mordaient les poings de rage" (LP p. 34).
Guy Eclache sera jugé le 27 septembre 1947 par la cour de justice de l’Isère, et sera publiquement exécuté trois semaines plus tard.