Cette page est dédiée aux hommes et aux femmes du maquis de l’Oisans.
Tous les éléments figurant sous chaque patronyme proviennent de sources authentifiées. Les ouvrages de référence et les archives donnent beaucoup d’informations. Mais pas seulement : les familles et les historiens apportent aussi leur part.
Pour chaque maquisard, on trouvera en plus d’une photo, au mieux trois rubriques :
Recherchez avec la première lettre du nom de famille
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EM Roger Beylier
Lieutenant T.F.
Officier d'active, deux fois évadé des offlags d'Allemagne.
Chef de l'Armée secrète à Vizille.
Chef d'une section A de Vizille.
Gauthier-Mouton
En mars 1943, il devient chef de section AS à Vizille.
Joseph Lacabe
Pseudo : Laffitte
Montagnard de classe, champion de ski (LP p.137).
Ancien du 159ème Régiment d'Infanterie Alpine (LP p.137).
Ancien chef de la section d'éclaireurs skieurs (SES).
Chef de l'Armée secrète de La Morte. Ne l'était plus le 30 juillet 1944 (LP p.137).
Le 30 juillet 1944, la section dont il est le chef est intégrée comme 1ère section du Groupe Mobile n°1.
Le 11 août 1944, commande sa section aux combats de la Gorge de Séchilienne.
Le 21 août 1944, il relève le GM4 de Menton avec le GM5 à Vaujany et encaisse l'attaque allemande sur Grand-Maison.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix de Motttet à la tête du GM5.
Partira en Maurienne après la Libération de Grenoble.
Auteur d'un récit sur sa période de Résistance.
Cité dans le JMO du GM1 sur la période du 3 au 17 juillet 1944.
Cité dans le compte-rendu des mouvements de la section Fram du 9 au 15 août 1944.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Kaczko-Kostecki (Polonais)
Commandant de l'armée polonaise.
En juillet 1943, il fait partie de la compagnie de travailleurs étrangers d'Uriage et rejoint l'armée secrète.
Louis Richerot
Pseudo : Tencin
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 avec 15 groupes francs, il devient chef d'un des 4 groupes francs de Grenoble.
Membre du Comité de Libération Nationale (C.D.L.N.).
Président-directeur général du Dauphiné libéré après guerre (BDG p.15).
Marius Cret
Pseudo : Marignan
Matricule au maquis : 2633.
Chef de l'Armée secrète de Séchilienne.
En mars 1943, il devient chef de section AS à Séchilienne.
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 avec 38 sections A, il devient chef de la section A de Séchilienne.
Chef du groupe franc de Séchilienne.
Le 30 juillet 1944, la section dont il est le chef est intégrée dans le groupe mobile n°2.
Le 1er août 1944, dévoile l'affaire de l'aspirant Rouge au capitaine Lanvin.
Cité dans le JMO de la section hippo du 29 juillet au 10 octobre 1944.
Paul Cathiard
Pseudo : Cathy - Henri - Marcel
En mars 1943, il devient chef de section AS à Uriage.
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 en trois sous-secteurs, il devient chef du sous-secteur d'Uriage, d'un groupe franc et d'une section A.
Son P.C. est à Uriage (LP p.135).
Le 30 juillet 1944, il rejoint le GM4 où il est en charge de coordonner l'esemble civil.
Le 26 août 1944, il prend la direction du train auto stationné à l'atelier de chargement de Pont-de-Claix.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Figure dans la liste des "FFI du sous-secteur d'Uriage - Secteur 1 Oisans" dressée par Georges Bois-Sapin.
Raymond Bank
Pseudo : Féval puis Tinan
Né le 12 août 1895 à Ivry (Seine) de Aaron Hayem Bank et de Camille Worms. Il fut l'époux de Pauline, Émilie Moussard. Il a une fille.
Ancien combattant de 14-18 blessé quatre fois, il est volontaire et part pour la guerre du Rif (Maroc), Capitaine de réserve, il devient journaliste au "Petit Marocain", puis directeur de "L'Echo Marocain". Rentré en France à Grenoble, il est secrétaire de rédaction à "la Dépêche Dauphinoise".
Engagé volontaire en 1939, il est blessé une 5ème fois. Démobilisé en 1940 et revenu à son métier de journaliste à Grenoble, il est rapidement interdit professionnel par Vichy. Il travaille pour les services de renseignement militaires (SSMF/TR) en s'engageant le 1er mars 1941, dans la Résistance.
Il est chef du 2ème bureau de l'Armée secrète jusqu'en mars 1942, puis chef de l'État-major de l'armée secrète sous les ordres du commandant Job, et de Reyniès,Vauban.
Le commandant Job témoignera de Raymond Bank :
"a exercé avec autorité, compétence et dévouement les fonctions de chef de l'E.M. de l'A.S., contribuant pour une large part à la mise sur pied d'un solide dispositif de combat".
Le colonel Descour, gouverneur militaire de Lyon, écrira que cet officier, "animé du plus pur esprit de résistance, "a montré "les plus belles qualités d'organisation et de bravoure. Prévenu que l'ennemi était sur sa trace, il a refusé de quitter son poste".
Le 4 mars 1944, il est arrêté et fusillé par les Allemands à Grenoble.
Mort pour la France.
Chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre 14-18, croix de guerre des TOE, croix de guerre 1939-45 avec étoile de vermeil.
Cité sur le site memorial-genweb.
Inscrit sur le monument commémoratif mémorial des Services Spéciaux 39-45 à Ramatuelle (84).