Cette page est dédiée aux hommes et aux femmes du maquis de l’Oisans.
Tous les éléments figurant sous chaque patronyme proviennent de sources authentifiées. Les ouvrages de référence et les archives donnent beaucoup d’informations. Mais pas seulement : les familles et les historiens apportent aussi leur part.
Pour chaque maquisard, on trouvera en plus d’une photo, au mieux trois rubriques :
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Antoine Bonifassi
Né le 18 octobre 1925 à Nice (Alpes Maritimes) d'Auguste Bonifassi et de Claire Bergia.
Domicilié 34 avenue de la Californie à Nice (06).
Affecté au G.M.R. (Groupe Mobile de Réserve), il rejoint la Résistance.
Le 11 août 1944, il est envoyé en mission de destruction de la locomotive de Rioupéroux, mission qu'il remplira le 12 août 1944 à 5h30 du matin. Le lieutenant Menton écrira :
"Depuis le 13, l’équipe de Bonifassi n’est pas rentrée. Bonifassi, le courageux Niçois qui, avec son compatriote et compagnon Lebon, protégeait les destructions de la Romanche, le sergent Bonifassi est tombé pour la France le 15 août, au lendemain de notre victoire. Le 24 seulement nous retrouverons son corps, affreusement mutilé, dans le charnier de Rioupéroux".
Le 15 août 1944; il est tué à l'ennemi avec d'autres maquisards à Rioupéroux (38).
Acte de décès dressé le 30 septembre 1944 à Livet-et-Gavet (38)
Mort pour la France.
Son nom ne figure sur aucune stèle.
Fiche sur le site mémoire des hommes.
Cité sur le site memorial-genweb.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Repose au carré militaire (tombe 60) du cimetière communal de Caucade à Nice (06).
Armand Lambin (Belge)
Pseudo : Menton
Officier belge (LP p.142). Il a épousé mademoiselle de Combremont.
Matricule au maquis : 2703.
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 avec 38 sections A, il devient chef d'une des 2 sections A de Saint-Martin d'Uriage.
Troisième chef du sous-secteur 3 (Uriage) du secteur 1 de l'Armée secrète de l'Isère.
Le 27 juillet 1944, il dirige l'opération de harcèlement de la batterie allemande d'Echirolles qui tire sur Saint-Nizier.
Le 30 juillet 1944, devient le premier chef du groupe mobile n° 4.
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 18 août 1944, il est l'objet d'une demande de citation et il est promu au grade de capitaine.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Auteur d'un rapport de patrouille des 6 et 7 août 1944 à Pont-de-Claix.
Auteur d'un compte-rendu sur les combats du 22 août 1944 à la Croix du Mottet.
Auteur de ses mémoires en avril 1945.
Co-auteur de Voix de liberté (Page "ouvrages").
Cité dans le compte-rendu de l'aspirant Vanier sur les combats du GM5 les 11, 21 et 22 août 1944.
Cité dans le document "Les trois actions de la section Pelletier les 11, 21 et 22 août 1944".
Cité dans le compte-rendu du 21 août 1944.
Cité dans le journal de marche de Jo à partir du 9 juillet 1944.
Auguste Grenier
Pseudo : André
Il est chef de section au GM4.
Le 14 août 1944, il est blessé au combat des Grandes Rousses (LFM p.137). Il sera soignée par Eugénie Basaldella et sa fille Élise. Le capitaine Menton écrira :
"Le sergent-chef André que ses blessures ne privent ni de la parole ni du regard, entretient une gentille idylle avec sa jolie petite infirmière, Lisette Basaldella qui après la Libération deviendra sa fiancée puis ensuite sa femme".
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet où il manoeuvre sa section de manière très audacieuse.
Cité dans le compte-rendu du lieutenant Menton sur les combats du 22 août à la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Auguste Schill
Le 30 juillet 1944, le groupe (ou section) de mitrailleuses dont il est le chef est intégré dans le Groupe Mobile n°4.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Auguste Thomasset
Pseudo : Thomas
Motocycliste au GM4 dont le lieutenant Menton dira :
"on ne peut imaginer un compagnon plus fidèle et plus dévoué".
Le 11 août 1944, il disparaît dans une fusillade des Allemands Il arrivera sain au sauf au PC du Rivier d'Allemont.
Le 14 août 1944, il part rejoindre le GM4 avec le docteur Frouin. Ils s'égarent.
Le 18 août 1944, ils finissent par retrouver le GM4.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Barbusat
Agent de liaison.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Bayer
Infirmier.
Lé 17 août 1944, il est blessé au cours du combat de Vaujany.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Bon
Ancien G.M.R.
Arrêté et passé à tabac par les F.T.P. de Luitel.
Intégré au Groupe Mobile n°4.
Le 13 août 1944, meurt au maquis au combat des Roches Rouges.
Mort pour la France.
Boyau
Membre du Groupe Franc d'Uriage commandé par Max (LP p.139).
En août 1944, il est un agent du service de renseignements du GM4.
Orthographié Boyeau dans LP.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Claude Benas
Pseudo : Bille
Mari de madame Benas, infirmière au maquis.
Chef de groupe à la section Delmée du GM4.
Le 13 août 1944, il déserte avec son groupe alors même que le GM4 allait prendre position pour le grand combat du lendemain :
"Benas, son groupe de combat sur les talons, s’est mis en marche pour rejoindre son emplacement, mais à la grande surprise du chef de section, au lieu de s’installer sur le terrain selon les directives reçues, il a continué sa marche en avant dans la direction des plateaux des Rousses, puis obliquant vers le nord, il a disparu dans la direction du col de Couard. Une estafette lancée à ses trousses n’a pu le rejoindre tant était grande sa vitesse de marche.
Manifestement, c’est une désertion. Le sergent Benas envoyé par le PC du secteur est venu nous rejoindre à La Paute. Il s’est proposé comme chef de groupe de combat et a obtenu ce commandement. La peur en a fait un traître d’autant plus ignoble qu’il entraîne avec lui le dixième de nos forces. Parmi les hommes que je lui avais confiés, presque tous étaient des gars archi-gonflés et des tireurs exceptionnels ! Quel prétexte a-t-il bien pu évoquer pour justifier à leurs yeux cette fuite du champ de bataille ?"
Quelques jours après, des membres de son groupe ont raconté au lieutenant Menton alors qu'ils avaient rejoint le maquis :
", Benas leur a montré un sauf-conduit personnel bien en règle et, leur déclarant qu’il se tirait de son côté, il leur conseille de faire de même du leur. Deux ont compris, et, ont fait l’impossible pour nous rejoindre, les autres... ? Benas ? Mystère ! Je n’en ai jamais plus entendu parler".
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Czeslaw Tustanowski (Polonais)
Né le 18 octobre 1916 à Przemyse (Pologne) de Mieczyslaw et de Otylia Bergès. Il fut l'époux de Halina Czarnecka.
Le 11 août 1944, participe à la tête de sa section au combat du col du Glandon.
Le 21 août 1944, participe à la tête de sa section au combat de Grande-Maison.
Tué au combat le 21 août 1944 à Grande-Maison - Vaujany (Isère).
Mort pour la France.
Son nom figure sur la stèle S V01 (voir notre page sur les lieux de mémoire).
Fiche sur le site mémoire des hommes.
Cité sur le site memorial-genweb.
Repose à la Nécropole nationale La Doua à Vileurbanne (69) (Carré A Rang 17 Tombe 13).
Cité dans le compte-rendu de l'aspirant Vanier sur les combats du GM5 les 11, 21 et 22 août 1944.
d'Hervillie
Pseudo : Armand
"Colosse blond" (LFM p.138).
Ancien garde républicaine.
Fin juin 1944, il rejoint le maquis.
Le 3 juillet 1944, commande l'action à Uriage (LP p.79).
Le 30 juillet 1944, la section dont il est le chef est intégrée dans le Groupe Mobile n°4.
"Armand est un colosse blond que les miliciens d’Uriage ont appris à connaître, toujours souriant, quoique toujours inquiet de la condition de ses hommes".
Le 13 août 1944 prend le commandement de la 1ère section du G.M.4 à la place de Nab, blessé..
Le 14 août 1944, il participe au combat des Grandes Rousses où il a un comportemant au feu exceptionnel :
"Les Allemands virent tout à coup surgir le long de la montagne, une bande de démons hurlants conduits par un immense colosse blond, le chef Armand, à la voix de stentor, gesticulants, bondissants, disparaissant et ressuscitant dix pas plus loin, sans souci du feu redoublé semblant se multiplier sans fin et ameuter d’autres hordes à l’infini... C’est encore Armand qui lâche le dernier coup de fusil de la journée et fait la dernière mouche".
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans le compte-rendu du lieutenant Menton sur les combats du 22 août à la Croix du Mottet.
Cité (Derviller) dans les mémoires du capitaine Menton.
Depernay
Pseudo : Métal
Le 30 juillet 1944, le groupe (ou section) de mitrailleuses dont il est le chef est intégré dans le Groupe Mobile n°1.
A razzié tout le papier à cigarette du Casino de Vaujany (LFM p.139).
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans le compte-rendu du lieutenant Menton sur les combats du 22 août à la Croix du Mottet.
Cité dans le rapport de lieutenant Alexandre sur les actions du GM2.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Elise Basaldella
Pseudo : Dolorès
Matricule au maquis : 2720.
Le 13 août 1944, elle vient spontanément porter secours à Nab et à Seignier.
Le 14 août 1944, au combat des Grandes Rousses, s'occupe des 3 blessés (LFM p.136). Le lieutenant Menton témoignera :
"Toujours vigilantes, les dames Basaldella continuent bravement leur travail d’infirmière, sans se soucier des balles qui, nombreuses, ricochent dans les parages et jusque sur le toit des bicoques".
Plus loin :
"Le sergent-chef André que ses blessures ne privent ni de la parole ni du regard, entretient une gentille idylle avec sa jolie petite infirmière, Lisette Basaldella qui après la Libération deviendra sa fiancée puis ensuite sa femme".
Jusqu'au 22 août 1944, au mépris du danger et au coeur des combats, elle restera auprès des blessés. Le chef du GM4 époustouflé par tant de courage, écrira :
"Plus tard, lorsque tout sera fini, lorsqu’il n’y aura plus de Boches pour empêcher que bureaux et paperasses ne redeviennent grands maîtres de nos personnes et de nos actes, madame Basaldella obtiendra cette croix de guerre, mais sa fille n’en aura pas été jugée digne, pas plus que certains de nos braves, parmi les plus braves !"
Souvent prénommée du diminutif Lisette
Citée dans les mémoires du capitaine Menton.
Citée dans le récit de Paul Michel, son cousin.
Eugénie Basaldella
Pseudo : Mado
Mère d'Elise.
Matricule au maquis : 2719.
Le 13 août 1944, elle vient spontanément porter secours à Nab et à Seignier.
Le 14 août 1944, au combat des Grandes Rousses, s'occupe des 3 blessés (LFM p.136). Le lieutenant Menton témoignera :
"Toujours vigilantes, les dames Basaldella continuent bravement leur travail d’infirmière, sans se soucier des balles qui, nombreuses, ricochent dans les parages et jusque sur le toit des bicoques".
Jusqu'au 22 août 1944, au mépris du danger et au coeur des combats, elle restera auprès des blessés. Le chef du GM4 époustouflé par tant de courage, écrira :
"Plus tard, lorsque tout sera fini, lorsqu’il n’y aura plus de Boches pour empêcher que bureaux et paperasses ne redeviennent grands maîtres de nos personnes et de nos actes, madame Basaldella obtiendra cette croix de guerre, mais sa fille n’en aura pas été jugée digne, pas plus que certains de nos braves, parmi les plus braves !"
Citée dans les mémoires du capitaine Menton.
Citée dans le récit de Paul Michel, son neveu.
Fayolle
Pseudo : Petit Ours
Ingénieur de l'Electrochimie de Jarrie (LP p.141).
Le 30 juillet 1944, rejoint le Maquis avec 6000 litres de carburant volés en Maurienne (LP p.141).
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
François Bercholde
Membre du groupe Marcel de la section Delmée, puis à la section Armand.
Le 17 août 1944, il a été blessé au combat de Vaujany.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Gras
Marin.
Arrivé au G.M.4. le jour du départ du groupe d'Uriage (LFM p.150).
Agent de liaison de Delmée (LFM p.150).
Le 14 août 1944,au combat des Grandes Rousses, fait un faux compte-rendu à son chef de section qui décide de fuir (LFM p.151).
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Henri Fège
Chef de groupe au GM4 (LFM p.142).
Le lieutenant Menton écrit de lui :
"Fège est un brave garçon et un garçon brave. Il a du mordant, il a de l’ascendant sur ses hommes... Fège est un simple ouvrier qui s’est révélé conducteur d’hommes. Sans être grand clerc, il possède des connaissance étendues et souvent des idées fort claires et fort justes. ".
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Dans les combats du mois d'août 1944, il démontrera de grandes valeurs militaires dont beaucou d'audace et de dévouement.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Honoré Gioan
G.M.4. (LFM p.141).
Volontaire de 16 ans, méridional habiant Roquebrune-Cap Martin (LFM p.141).
En mai 1944, l'adresse de la famille était Le Rossin à Saint-Martin d'Uriage.
Le 14 août 1944, il est sans arme au combat des Grandes Rousses (LFM p.141).
"C’est Gioan, ce gosse sans arme, car il n’y en a pas pour tout le monde, qui va tirer Picard de cette piteuse situation. Gioan est petit, maigre, leste à souhait, et ses vestiges d’habit ont précisément la couleur du paysage.
Il part, il va, il saute, s’arrête, se faufile, rampe, bondit, se colle, repart, s’arrête et repart, tant et si bien qu’une dernière pirouette le porte à vingt mètres des Allemands qui, effarés le voient cueillir au vol la lourde musette, et disparaitre dans une éblouissante cabriole. La réaction arrive sous forme de grenade et de rafales de mitrailleuses ! Trop tard ! La mer de rochers a de nouveau englouti l’héroïque garçon qui, au bout d’une demi-heure, vient tranquillement faire surface sous notre nez. Il est haletant, mais c’est à cause de la musette de cartouches, qu’il n’a pu traîner qu’à grand peine".
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Jean Blancardier
Pseudo : Blancardi - Biancardi
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Jean Seignier
Pseudo : Seigneur
Matricule au maquis : 2744.
Il est l'inséparable ami du sergent-chef Bourre, chef de groupe puis intendant du GM4.
Le 13 août 1944 est blessé au combat des Grandes Rousses (LFM p.137) :
"Mais derrière Nab, il y a un autre blessé grave, je reconnais avec un serrement de cœur le brave sergent Seignier muet, mais dont les yeux crient la douleur atroce. Un éclat plus gros que celui qui a touché Nab, a traversé totalement la chaussure et a emporté le talon".
Jusqu'au 21 août 1944, il restera avec le GM4 dans les montagnes avant d'être opéré par le lieutenant Dubout puis évacué.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Jimmy (Marocain)
Pseudo : Jimmy
Tireur FM d'exception à la mitrailleuse Hotchkiss (LFM p.142) au sein du groupe mobile N°4 dont le lieutenant Menton écrira :
"Le tireur est un marocain qui à 500 mètres vit parfaitement à l’œil nu ce que je suis incapable de distinguer à l’aide de mes jumelles, malgré une vue que j’ai excellente (...) Jimmy est un Marocain pour qui le combat ne paraît pas être une triste nécessité, mais plutôt un enchantement délicieux, une sorte de féerie dont on ne doit pas perdre une miette, aussi, l’œil rivé au viseur - et quel œil !"
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Jules Micheland
Le 14 août 1944, il participe au combat des Grandes Rousses.
Le 17 août 1944, il est blessé au combat de la Villette.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Kiki
Pseudo : Kiki
Secrétaire du GM4 puis du PC secteur.
Citée dans les mémoires du capitaine Menton.
Ladislas Ziegelbaum
Pseudo : Ziegel
Matricule au maquis : 2712.
Infirmier.
Le 13 août 1944, il soigne Nab et Seignier.
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Le Van Som
Le 17 août 1944, tué à Vaujany (Isère).
Son nom figure sur la stèle S V01 (voir notre page sur les lieux de mémoire).
Léandre Zaï
Il apartient au groupe franc du sergent Marcel.
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 15 août 1944, il rejoint avec son groupe la section Armand.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Lebon
Pseudo : Liboa
Originaire de la région niçoise.
Le 11 août 1944, il est envoyé en mission de destruction de la locomotive de Rioupéroux, mission qu'il remplira le 12 août 1944 à 5h30 du matin. Le lieutenant Menton écrira :
"Depuis le 13, l’équipe de Bonifassi n’est pas rentrée. Bonifassi, le courageux Niçois qui, avec son compatriote et compagnon Lebon, protégeait les destructions de la Romanche, le sergent Bonifassi est tombé pour la France le 15 août, au lendemain de notre victoire. Le 24 seulement nous retrouverons son corps, affreusement mutilé, dans le charnier de Rioupéroux".
Le 15 août 1944; il est tué à l'ennemi avec d'autres maquisards à Rioupéroux (38).
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Marcel Baptiste Bourre
Pseudo : Bourrat
La personne à prévenir était M de Roserainue, habitant 11 rue très cloîtres à Grenoble (38).
Chef de groupe au GM4, il est très ami avec le sergent-chef Seignier.
Le 11 août 1944, il arrive à remettre en état quatre véhicules abandonnés par les FTP à proximité du col d'Ornon.
Le 12 août 1944, il devient l'ntendant du GM4 (LFM p.137).
Le 14 août 1944, il s'est arrangé avec le boulanger de La Villette qui transforme en pains le sac de farine que le GM4 avait récupéré.
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
"c’est le sergent-chef Bourre qui prend une balle, non explosive celle-ci heureusement, dans les reins et qui vient s’arrêter à la base de la colonne vertébrale sans l’entamer".
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Marcel Baussand
Pseudo : Beaussant
Chef de groupe à la section Delmée du GM4 (LFM p.151).
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le soir, il quitte la position avec l'adjudant Destrait, trompé par son agent de liaison.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Marcel Destrait
Pseudo : Delmée
Conscienceux militaire de carrière, mais malade (LFM p.150).
Matricule au maquis : 2572.
Le 7 août 1944 sa section apparaît comme 2ème section du groupe mobile n°4.
Le 14 août 1944, au combat des Grandes Rousses, fuit le combat (LFM p.151). Trompé par un de ses agents de liaison qui lui rapporta de faux ordres du chef du groupe mobile, l'adjudant Destrait a quitté le combat alors même qu'il devait y être engagé. Si sa bonne foi n'a pas été mise en cause, il lui a été reproché un manque de discernement. Le lieutenant Menton écrira de lui :
"L’adjudant Delmée est un consciencieux militaire de carrière, encore jeune, brave garçon, mais un malade qui depuis longtemps, ne peut suivre un régime très strict, oui un malade qui n’était pas ce jour-là, dans son état normal".
Il a été relevé du commandement de sa section, celui-ci a été transféré à son adjoint, le sergent-chef Armand.
Il se rend deux jours plus tard au PC du maquis, est incarcéré puis condamné.
Orthographié Desmée dans LP.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Marcel Isnard
Pseudo : Marcel
Avec son groupe,il rejoint la section Delmée du GM4 de Menton. Son groupe était composé d’Uriageois et de Niçois. Le capitaine Menton écrira :
"Marcel est un calme, froid, décidé et son groupe avec ses Niçois et ses Uriageois, est, je l’ai dit déjà, redoutable d’habileté et d’audace".
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 15 août 1944, son groupe est intégré à la section Armand.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Orthographié Isnardo dans LP.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Marius Allibe
De Pont-de-Cloix.
Matricule au maquis : 2699.
Comme son frère Pierre, il est un excellent tireur.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Maurice Monon
Né le 30 juin 1925 à La Tronche (Isère) de Marcel et de Madeleine Brucelle.
Avait un frère au maquis.
Le 17 août 1944, il est tué à La Vilette de Vaujany (Isère).
"son pourvoyeur, Maurice Monon, un brave Vizillois, dont le frère combat à quelques mètres de lui, vient de se raidir, tué net d’une balle en pleine figure".
Mort pour la France.
Son nom figure sur la stèle SV03 (voir notre page sur les lieux de mémoire).
Fiche sur le site mémoire des hommes.
Cité sur le site memorial-genweb.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Max
Chef du Groupe Franc d'Uriage (successeur de Marcel).
Le 30 juillet 1944, la Groupe Franc dont il est le chef est intégré comme Groupe Franc 1 du Groupe Mobile n°4.
Michel Valdman
Pseudo : Roux
Le 14 août 1944, il est présent au G.M.4 (LFM p.142).
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le capitaine Menton écrira :
"Le docteur Roux, ophtalmologiste parisien renommé, comme d’ailleurs tous les médecins FFI du département, fait preuve d’un courage et d’un dévouement extraordinaire pour notre cause".
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Monon
Frère de Maurice du GM4, tué le 17 août 1944 au combat de la Villette.
Le 14 août 1944, il participe au combat des Grandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Paul Cathiard
Pseudo : Cathy - Henri - Marcel
En mars 1943, il devient chef de section AS à Uriage.
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 en trois sous-secteurs, il devient chef du sous-secteur d'Uriage, d'un groupe franc et d'une section A.
Son P.C. est à Uriage (LP p.135).
Le 30 juillet 1944, il rejoint le GM4 où il est en charge de coordonner l'esemble civil.
Le 26 août 1944, il prend la direction du train auto stationné à l'atelier de chargement de Pont-de-Claix.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Figure dans la liste des "FFI du sous-secteur d'Uriage - Secteur 1 Oisans" dressée par Georges Bois-Sapin.
Picard
Chef de groupe à la section Armand au G.M.4. (LFM p.140 et 145).
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Pierre Allibe
De pont-de-Cloix.
Comme son frère Marius, il est un excellent tireur.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Pierre Nallet
Pseudo : Nab
Sous-officier de l'infanterie coloniale affectée à la 13ème Compagnie indochinoise de Pont-de-Claix.
Matricule au maquis : 2318.
Le 5 juillet 1944, il rallie le maquis avec tous les sous-officiers et la moitié de la troupe (LP p.81) et il est désigné dès le 6 pour prendre une section.
Le 7 juillet 1944, il prend le commandement de la section de Vizille.
Le 30 juillet 1944, la section dont il est le chef est intégrée dans le groupe mobile n°4.
Il était considéré par le lieutenant Menton, comme son adjoint et son remplaçant éventuel.
Le 13 août 1944; il est blessé juste avant le combat des Grandes Rousses (LFM p.137).
"un blessé appelle : Nab !
Couché sur le ventre, il tourne vers nous une figure cendrée, toute tordue. Dans mon bouleversement, je me précipite sur lui, caressant ses mains, ses joues en répétant « Mon pauvre Nab ! Mon pauvre Nab ! ».
Sa chemise et son short sont percés de grands trous rouges. Il me montre sa fesse droite, vite j’enlève la ceinture et déchire les guenilles qui couvrent la blessure. Un tunnel tout déchiqueté où passerait facilement une ancienne pièce de cent sous, travers de part en part la partie charnue".
Lieutenant Menton.
Le 13 août 1944, la section Nab passe aux ordres du sous-officier adjoint,le sergent-chef Armand.
Jusqu'au 21 août 1944, il restera avec le GM4 dans les montagnes aux soins de madame Basaldella et de sa fille. Il souffrira terriblement avant de pouvoir être opéré sur le terrain par le docteur Dubout et évacué plus tard..
Cité dans le JMO du GM1 sur la période du 3 au 17 juillet 1944.
Cité dans le rapport de patrouille du lieutenant Menton des 6 et 7 août 1944 à Pont-de-Claix.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Pierre Ronat
Pseudo : Bolivar
Il est originaire de Vizille,
Matricule au maquis : 2426.
Entre janvier et mars 1944, lors de l'organisation du secteur 1 avec 15 groupes francs, il devient chef d'un des deux groupes francs de Vizille jusqu'au 27 juin 1944.
Le 30 juillet 1944, son groupe franc devient le groupe franc du GM1..
Le 10 août 1944, il est intégré dans le GM4 et prendra part à toutes les actions de cette unité.
Le 14 août 1944, il participe depuis Lendercin au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 20 août 1944, il est en protection de la section Métal.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Croix de guerre 1939-1945 avec citation :
"Chef de groupe franc à Vizille, a su, par son haut esprit patriotique, former une unité d'élite qu'il a menée en maints combats contre l'ennemi.
A dirigé l'attaque contre une patrouille allemande au Pont-du-Champ le 10 aût 1944 où, malgré l'infériorité numérique de son groupe, a infligé des pertes sévères à celle-ci.
A participé avec son unité à tous les combats de la campagne dans l'Oisans, notamment à l'Île-Falcon le 12 et à Vaujany le 17 août. Lors de cette dernière, a fait l'admiration de tous par son cran.
Se repliant pas à pas avec son groupe franc devant les troupes allemandes, leur affligea de lourdes pertes afin de couvrir le décrochage du GM4".
Cité dans le JMO de la section hippo du 29 juillet au 10 octobre 1944.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Robert Turc
Originaire d'Uriage.
Matricule au maquis : 7921.
Membre du Groupe Franc d'Uriage commandé par Max (LP p.139).
Conducteur du lieutenant Menton.
Le 12 août 1944, il quitte le GM4 de manière très cavalière avec une équipe volante.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Figure dans la liste des "FFI du sous-secteur d'Uriage - Secteur 1 Oisans" dressée par Georges Bois-Sapin.
Toto
Pseudo : Toto
Chef de groupe au G.M.4. (LFM p.142).
Le 14 août 1944, il participe au combat des Gandes Rousses.
Le 17 août 1944, il participe au combat de Vaujany.
Le 17 août 1944, dans la soirée, cest lui qui localise et identifie à La Villette, la traitresse qui communiquait avec les Alemands à l'aide d'une lampe à signaux de l'armée française.
Le 22 août 1944, il participe au combat de la Croix du Mottet.
Cité dans les mémoires du capitaine Menton.
Wieczyolaw Litwinczyk (Polonais)
Né le 20 juin 1913 à Tuzewlany (Pologne) de Antoni Avere Styga et de mère inconnue.
Tué le 21 août 1944, au col du Sabot près de Vaujany (Isère).
Acte dressé le 28 septembre 1944 seulement après identification faite au cimetière de Vaujany (38) par le juge de paix du Bourg-d'Oisans.
Mort pour la France.
Son nom avec le prénom Jean figure sur la stèle S VO1 (voir notre page sur les lieux de mémoire).
Fiche sur le site mémoire des hommes.
Cité sur le site memorial-genweb.
Repose à la nécropole nationale de la Doua à Villeurbanne (69) Carré A Rang 17 Tombe 17 sous le nom de Mieczyslaw Litwinczyk.
Winzyslaw Siemiatkowski (Polonais)
Né le 27 décembre 1902 à Poznan (Pologne) de Pierre et de Franciszka Ksiack.
Est tué le 21 août 1944 à Grand-Maison à Vaujany (Isère).
Mort pour la France.
Cité à l'ordre de l'armée à titre posthume (décision n° 1408) :
"S'est particulièrement distingué lors de l'attaque de Grandes-Maisons. A donné à ses hommes un bel exemple de courage et de calme. Grièvement blessé lors du décrochage. Pris par les Allemands, a été torturé et achevé dans des conditions inhumaines. Cette citation comprte l'attribution de la croix de guerre avec palme. Fait à Paris le 13 décembre 1945. Signé : De Gaulle".
Son nom orthographié Siematovski figure sur la stèle S V01 (voir notre page sur les lieux de mémoire).
Fiche sur le site mémoire des hommes.
Cité sur le site memorial-genweb.
Repose à la nécropole nationale La Doua à Villeurbanne (69) FFI (Rang A 17, tombe 14)
Son nom apparaît avec l'orthographe Jean Siematkorwski sur le monument de l'Infernet.